Collection Escorte. LEngrenage (1/1)
- Pour répondre à ta question, tu veux savoir comment jai pu la première fois accepter que mon client membrasse !
- Oui, ce doit être désagréable de sucer la langue, dun mec inconnu beau ou laid.
- Cest vrai que la plupart des hommes qui ont les moyens de se payer les services dune escorte de luxe, ont en moyenne la cinquantaine.
Ils sont souvent un peu dégarnis et ventripotents.
Mais que veux-tu ce sont eux qui ont assez de fric pour se payer nos services.
Ils ont souvent des femmes du même âge, voire plus vieilles qui leur refusent de faire ce que nous acceptons de faire avec eux.
Plusieurs épousent un carnet de chèques qui leur a permis de monter leur boîte.
Ils profitent du fric quils gagnent personnellement pour se taper de jolies filles comme nous pour une soirée ou au mieux un week-end.
Comment peut-on embrasser de tels hommes, je vais te le dire, certes comme toi la première fois, je me posais des questions de ce genre ?
Nous sommes déjà sorties ensemble depuis que tu es venue à Paris continuer tes études de stylistes.
- Oui, souvent je le reconnais.
- Je tai vu partir avec des garçons, certains pour un simple plan cul dun soir.
Celui avec qui tu es resté le plus longtemps cétait pendant 12 jours avant que tu le jettes comme une vieille chaussette.
- Il ménervait, il était toujours collé à moi.
- Cest ce qui ma motivé de devenir escorte, tu te fais payer, tu baises et après chacun rentres chez soi.
Où sommes-nous ici, dans une petite chambre minable sous une soupente que tu dois payer une fortune.
Si tu acceptes les clients que nous pouvons te présenter, dans deux mois tu tinstalles dans un plus grand et après trois déménagements, tu as ton propre appartement mini quatre pièces dans un des beaux quartiers de Paris.
Alors comment peux-tu faire, pour voir si tu peux faire comme moi ?
Je suis Coralie la blonde et Sylvie la brune, cest elle qui ma appris quelle vend ses charmes au début pour se payer ses études et maintenant simplement pour le pognon que cela lui rapporte.
Je voyais quelle semblait à l'aise financièrement alors que sa famille était pauvre comme la mienne.
- Vous auriez du feu !
Sylvie ma donné deux ou trois conseils, que je mets en pratique le soir même.
En premier, repérer un bar où les hommes sont nombreux et un hôtel ouvert 24 heures sur 24 à proximité.
Pour commencer, porter une tenue provocante avec un beau maquillage, mais sans trop si lhomme veut un coup dun soir, sans payer, il évitera de te demander du feu.
Je suis son conseil et je sors le petit briquet de mon petit baise en ville ou je l'avais placé.
Lapproche faite, lhomme choisi se présente, « Alfred, représentant de commerce. »
Tu ten fiches, tu sais que cest faux, tu ignores pourquoi tu es là et il se fiche que tu lui dises que tu es une honorable jeune femme fiancée au prince Albert en séminaire et qui sennuyait dans sa chambre.
Solitude de lun, solitude de lautre, tu le suis dans une chambre, soit de son hôtel, soit dans celui que tu as repéré.
Bien sûr tu es son invité, hors de question que cette soirée, dinitiation au baiser dun inconnu te coûte le moindre centime.
Dans cette chambre, tu te laisses embrasser, avec la langue.
Pourtant tu avais entendu que les putes offraient leurs avantages, mais sans la bouche.
Ça, cétait dans les temps passés, une escorte des temps modernes et une fille de joie, la différence est énorme.
Les putes du passé travaillaient généralement pour un mac et cétait lui qui avait la primeur de sa bouche.
Cétait là le paradoxe, leurs clients se masturbaient à lintérieur de leur bouche quand elle leur faisait des fellations, mais pas question de se laisser embrasser.
Jai tout bien fait comme elle me la conseillé, il est vrai que si javais choisi au lieu de massoir près de celui que jai appelé Alfred, le beau brun seul aurait été mon choix.
Embrassé, sucé, il ma sauté et dans la nuit, je suis rentrée dans ma soupente.
14 heures, on frappe à ma porte.
- Alors ?
Cest Sylvie, elle mavait promis de passer voir si jétais arrivé à me faire sauter par un inconnu en lembrassant.
- Tu avais raison, je suis allée au bar club près du canal saint Martin et près de lhôtel du même nom.
Javais le choix entre deux tabourets, je me suis assise près du plus vieux des deux.
- Aurais-tu choisi lautre si tu avais eu le choix, je suppose ?
- Oui, bien sûr il avait une cigarette en main.
- Il ta demandé du feu et a ri car il était interdit de fumer.
Ça lui a permis dengager la conversation.
- Tu y étais !
- Non, jétais moi aussi un peu plus loin au Novotel, mais mon client avait payé ma prestation à Josy qui avait tout contrôlé.
Tu me dis quil avait des cigarettes et lorsquil ta embrassé le goût du tabac froid dans sa bouche était dégueu.
- Une nouvelle fois, non, mais cest souvent comme cela, moi jétais payé, toi tu as subi ça pour pas un rond.
- Josy peut soccuper de moi !
Je lui ai dit que javais une amie qui galérait seule à Paris, mignonne, bien foutue, elle est prête à te rencontrer et si ça match entre vous, elle veut te prendre sous sa coupe.
Cest elle qui encaisse, le client pouvant même la payer en carte bleue et cest elle qui gère notre site internet, elle retient 30 % de nos gains !
- 30 %, cest beaucoup.
- Rends-toi compte du travail que ça représente alors que nous pouvons profiter et des billets de ces hommes et de temps en temps de bon repas dans de très bons restaurants.
Lété dernier, jai été invité par un client attitré, trois semaines en Corse à bronzer et à baiser avec un autre couple de ses amis.
Trois semaines à me faire sauter alors quil adorait regarder.
Il lavait proposé à sa femme refusant léchangisme.
Jignore si cest vrai, il me dit mettre de largent de côté sans que sa femme le remarque pour que nous allions dans les Caraïbes pour Noël.
- Présente-moi à Josy !
Josy mappelle.
- Coralie, ce soir 21 heures, restaurant sur les champs Élisée, tu demanderas monsieur Claude, tu verras cest un bel homme et un client qui est toujours délicat avec les filles que je lui ai présenté.
Pour un premier, tu verras ce sera simple, il a un fantasme que tu auras facile à réaliser, tu dois mettre un string, ça fait partie du fantasme.
Je suis à lheure mon premier client me reçoit à sa table.
Jai mis une robe moulante, entre parenthèses, il va falloir que jétoffe ma garde-robe car dans le taxi qui mamenait à lui, jai pris conscience que si nous avons une deuxième rencontre il faudra que jaie une autre tenue.
Repas fin, japprends à connaître les bonnes tables parisiennes et comme me lavait dit Josy, client simple à satisfaire.
Après le repas, nous montons dans sa chambre, je mattendais à ce quil mentreprenne dans lascenseur, mais non, rien.
Entrés dans la chambre, il sassied sur une chaise.
Il me félicite pour ma tenue, soulève ma jupe et marrache mon string, quil porte à ses narines.
Je vois la bosse de son pantalon se développer.
Je veux lui sortir sa bite, mais dun geste de la main, il men empêche, je comprends que son fantasme est ailleurs.
Il sort lui-même sa verge sans protection autre que son pantalon.
Il regarde ma chatte blonde, me fait lenjamber et me plante directement.
Au début, je pense que cette copulation sera rapide, mais jarrive à avoir mal à lentrecuisse tellement cela fait un certain temps quil menfile.
Je panique quand je sens lorgasme monter en moi.
Nous jouissons simultanément.
De tous les amants avec qui javais été, comme je lai dit, souvent pour un coup dun soir, dans ma mémoire, je méclate comme jamais.
- Sylvie, tu te rends compte, jai joui sous les coups de boutoir de mon client !
Mon amie se met à rire.
- Cest parfait, si tu téclates avec tous tes clients.
La pute qui baise sans plaisir, cétait dans les temps anciens.
Baise-les, prends leur fric et saute les encore.
Tu te rends compte de la différence entre le gars que je tai demandé de rencontrer sans réfléchir et celui qui ta payé.
Avec le premier tu as eu du plaisir gratuit, hier tu as eu du plaisir tarifé.
- Tu as raison, cest même moi qui lui ai pris la bouche et ce baiser a décuplé lorgasme qui ma traversé.
Ça fait deux ans, que Sylvie ma présenté Josy et quelle a accepté de soccuper de moi comme escorte.
Elle ma fait un tas de photos avec son portable que vous pourrez retrouver sur le site « escorte-de-luxe »
Elle ma cadré sans que lon voie mon visage.
Cest vrai que même après deux ans quand je regarde, je suis belle et épanouie.
La photo que je préfère, cest celle où jai mon chemisier ouvert et que je montre un sein en forme de poire.
Sylvie avait raison sur un point, mais se trompait sur un autre.
Jaime les hommes mûrs ceux qui payent le plus cher.
Cest en Jamaïque que je vais partir avec Claude, mon premier auquel jai appris à dépasser son fantasme.
Levrette et autres figures de style font partie de nos jeux.
Elle a tort sur un point, elle disait quelle continuait ses études, mais elle les a abandonnées comme moi.
Jai préféré me coucher sur le dos ou comme je lai dit me faire sauter en levrette pour de grosses sommes dargent que de faire des études de stylisme étant contraignantes.
Bien moins dure et plus rémunérateur.
Pour preuve, la première année jai emménagée dans le même immeuble où jhabitais dans trois pièces.
Cette année, jattends la fin des travaux de construction de mon nouvel immeuble tout près de lopéra.
Cinq pièces avec deux salles de bains.
Bon jai fait un petit emprunt, mais au banquier qui gère mon patrimoine et qui est lui-même lun de mes clients.
En un mot, je suis une escorte, une pute, mais je suis comblée de faire le plus vieux métier du monde.
Sylvie dans tout ça, elle a quitté le métier, elle travaille auprès de son mari qui a une entreprise de maçonnerie à grande échelle dans la région parisienne.
Cest lun de ceux qui payent le mieux et qui appellent Josy.
Un bon coup pour moi.
Chaque fois que Josy mappelle pour rejoindre Gaëtan dans sa petite garçonnière, jy vais sans le moindre scrupule.
Bref je suis une escorte comblée.
Il se peut que dans les semaines prochaines je revienne vous donner des nouvelles de ce que jai fait pendant ces deux années.
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